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 Sinik: «Le rap reste une compétition»

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K_S

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MessageSujet: Sinik: «Le rap reste une compétition»   Sinik: «Le rap reste une compétition» Heure11Lun 14 Jan - 2:33

Sinik: «Le rap reste une compétition» Sinik2


Elle est fulgurante, la carrière de Sinik. Révélé en 2005 avec un premier album, il confirme son succès l'année suivante avec «Sang Froid». Thomas Idir, alias Sinik, grand pote de la rappeuse Diam's, ne laisse pas filer le temps. «Le toit du monde», sa nouvelle livraison, se retrouve déjà dans les meilleures places des hit-parades français. Avec ses textes au rasoir, un duo avec James Blunt, un autre avec Diam's, Sinik a de quoi mobiliser les foules.


Dans le titre «Le toit du monde», vous mettez en scène votre propre mort. Vous y pensez déjà?


C'est la thématique qui est intéressante, dans le morceau. J'ai frôlé la mort plus d'une vingtaine de fois dans ma vie, soit à cause d'embrouilles, d'accidents ou de choses assez diverses. Je suis de nature un peu casse-cou, ça m'a joué des tours. Mais je n'y pense pas plus que ça.


Vous faites un duo surprenant avec James Blunt. On vous le pardonne dans le milieu du rap?


Il n'y a rien à pardonner, il faut accepter le morceau, la différence et la prise de risque. Mais je n'ai rien fait de grave. Un titre avec le plus gros vendeur de disques dans le monde ne fait pas de mal à ma musique. Ça fait avancer le rap, c'est déjà ça. Et puis, avec James Blunt, on a pas mal de points communs: beaucoup de nostalgie, des morceaux piano et violon et surtout une histoire avant d'arriver à la musique. Il a fait la guerre avec tout ce que ça implique, moi j'ai fait une autre guerre dans les cités. On n'est pas arrivés sur un chemin tout tracé.


Vous dites que le rap, c'est un sport de combat. Jusqu'où peut-on aller?


Jusqu'à ses limites. Un boxeur peut tomber d'épuisement parce qu'il a mis toutes ses forces dans le combat. Là, c'est le même principe. On s'impressionne, on se donne des coups, c'est dans une bonne ambiance mais ça reste une compétition.


Avec le titre «Dans mon club», vous reléguez Tony Parker aux toilettes. Pourquoi cette animosité?


Il est venu sur un terrain qu'il ne connaissait pas. Il profite d'être millionnaire grâce au sport pour se lancer dans la musique. Il salit notre musique et il n'a pas le niveau pour faire ça. C'est histoire de lui rappeler qu'il ferait mieux de rester en NBA plutôt que de nous faire chier à faire des disques avec son vieux flow. Il faut qu'il encaisse les critiques des vrais rappeurs.


Et que pensez-vous d'un Michaël Youn, qui se fout ouvertement de vous?


Au début, ça me faisait rigoler et après, quand j'ai vu que ça prenait de l'envergure, qu'il vendait des singles, qu'il avait l'exposition d'un artiste de rap normal, ça m'a déplu. En France, sur les plateaux télé, on a tendance à inviter ce genre d'artistes parce qu'on sait qu'ils vont pas déraper. Mais ils prennent de la place médiatiquement. C'est pas bon.


source:lematin.ch
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